Avoir le pouvoir (-crate) sur soi-même (sui) : suicrate !
Suicrate : Un individu qui détient le pouvoir ultime et complet sur lui-même, dans les aspects financiers, politiques, commerciaux, religieux, médicaux, intellectuels et relationnels de sa vie. Cette personne est capable de prendre des décisions autonomes sans être influencée par des facteurs externes ou internes négatifs.
Maîtrise personnelle
Un suicrate a une capacité exceptionnelle à gérer toutes les facettes de sa vie avec précision et efficacité. Il est capable d’établir des objectifs clairs, de prendre des décisions réfléchies et de s’adapter rapidement aux changements environnementaux sans perte d’intégrité personnelle.
Autonomie
Le suicrate est totalement indépendant dans sa prise de décision. Il n’a pas besoin de validation ou d’approbation de la part des autres pour agir en accord avec ses propres valeurs et croyances. Sa capacité à se diriger vers un but sans dévier du chemin montre une profonde autonomie.
Gouvernance intérieure
Il possède une gouvernance personnelle qui lui permet de réguler ses émotions, pensées et actions avec compétence. Cela inclut la gestion efficace des défis quotidiens, la résolution de problèmes complexes et l’adaptation à divers environnements sans perdre son essence.
Respect des lois
Le suicrate respecte les lois afin d’éviter toute ingérence extérieure dans les domaines financiers, religieux, médicaux, intellectuels et relationnels. Il opère au maximum de ses capacités dans le cadre légal, évitant ainsi des interactions inutiles avec des entités extérieures législatives qui peuvent venir détruire l’équilibre des choix personnels pour leur désir de faire appliquer des lois ou des tarifs.
Comprendre les fondements de nos motivations – Pyramide de Maslow
Nous avons tous des besoins, et chacun d’entre nous leur accorde une importance différente selon notre situation personnelle. Pour mieux comprendre ce phénomène, il est utile de revenir aux bases avec la pyramide des besoins de Maslow.
Cette pyramide, développée dans les années 1940, classe nos besoins par ordre d’importance : d’abord les besoins vitaux comme manger et boire, puis la sécurité, ensuite les relations sociales, la reconnaissance, et finalement l’épanouissement personnel. C’est un outil précieux pour quiconque souhaite gagner en autonomie.
Survivalisme versus autarcisme (plus proche de suicrate) : deux approches complémentaires
Avant d’aller plus loin, clarifions deux termes souvent confondus. Le survivalisme se concentre sur la préparation aux crises temporaires ou permanentes, tandis que l’autarcisme vise une indépendance durable dans tous les aspects de la vie. Cette seconde approche s’aligne parfaitement avec le concept de « suicrate » – cette capacité à exercer un contrôle complet et éclairé sur sa propre existence.
La personne suicrate ne cherche pas seulement à survivre aux difficultés, mais à construire une vie où elle maîtrise ses choix financiers, politiques, médicaux et relationnels, tout en respectant le cadre légal.
L’autonomie peut-elle bouleverser la hiérarchie traditionnelle ?
Voici où les choses deviennent intéressantes. Contrairement à ce que suggère la pyramide classique, certaines personnes en quête d’autonomie peuvent choisir de privilégier leur indépendance avant même d’avoir complètement sécurisé leurs besoins de base.
Par exemple, quelqu’un pourrait accepter de vivre plus modestement pour éviter un emploi contraignant, préférant développer ses compétences d’autosuffisance plutôt que de maximiser ses revenus immédiats. Cette approche reflète une vision à long terme de la sécurité personnelle.
De la théorie à la pratique quotidienne
Comment cette hiérarchie des besoins se traduit-elle concrètement dans une démarche autarcique ? C’est simple : elle nous donne une feuille de route logique pour nos priorités.
La plupart des gens commencent naturellement par sécuriser leur alimentation, leur accès à l’eau potable et leur logement. Vient ensuite le besoin de sécurité, qui peut se manifester par l’apprentissage de nouvelles compétences, la constitution de réserves ou l’acquisition d’équipements de protection.
Chacun investit son temps et son argent selon l’importance qu’il accorde à tel ou tel aspect de son autonomie. Certains se concentreront sur l’armement, d’autres sur l’agriculture, d’autres encore sur les compétences techniques.
Un exemple parlant : la famille autarcique moderne
Observons une famille qui a embrassé cette philosophie d’autonomie. Elle élève quelques animaux, cultive un potager de 500 mètres carrés, entretient sa maison et constitue des réserves alimentaires. Son équipement inclut de la machinerie agricole, des ustensiles de conservation comme des autocuiseurs et des bocaux de stérilisation.
Cette famille a progressé méthodiquement : d’abord les besoins alimentaires de base avec le potager, puis la diversification avec l’élevage, ensuite la sécurisation à long terme avec la conservation, et enfin l’efficacité avec l’équipement approprié. Elle gravit ainsi les échelons de la pyramide tout en construisant une véritable autonomie.
Comparée à une famille traditionnelle qui achète tout au supermarché, cette approche peut sembler excessive. Pourtant, elle répond à une logique cohérente : réduire la dépendance extérieure tout en augmentant la résilience familiale.
Vers une autonomie réfléchie et durable
La pyramide de Maslow nous enseigne que nos besoins évoluent et s’enrichissent à mesure que nous gagnons en sécurité. Pour la personne suicrate, cela signifie construire son autonomie étape par étape, sans brûler les étapes essentielles.
L’objectif n’est pas de tout contrôler d’un coup, mais de développer progressivement sa maîtrise personnelle dans chaque domaine de sa vie. Cette approche méthodique permet de créer une autonomie solide et durable, respectueuse des lois et adaptée à nos capacités réelles.
En fin de compte, la pyramide des besoins devient un compas fiable pour naviguer vers une indépendance véritable, où chaque décision nous appartient pleinement.

va multiplier par 5 le prix de ses aliments (ou autres biens de consommation) d’ici 5 ans.